Comment réussir son isolation thermique ?

Publié le : 19 mars 20184 mins de lecture

En hiver comme en été, la performance de l’isolant reste un des facteurs clés de réussite d’une isolation thermique. En effet, ce n’est pas le seul, la résistance thermique, l’étanchéité à l’air, la ventilation et la qualité de pose comptent tout autant.

Résistance thermique et étanchéité à l’air

Réussir son isolation thermique c’est déployer les moyens nécessaires en vue d’assurer un confort calorifique chez soi. Néanmoins, des règlementations sont imposées aussi bien en termes de résistance thermique que d’étanchéité à l’air ou de résistance au feu. Par ailleurs, pour optimiser l’isolation thermique, vous devez connaitre sa ténacité face aux mouvements de chaleur.

La rénitence thermodynamique dépend de l’épaisseur et de la conductivité de l’isolant. Plus elle est grande, plus le matériau est isolateur. En outre, la performance se mesure aussi en fonction de l’imperméabilité à l’air pour éviter les déperditions de chaleur. La norme exige un niveau de perméabilité à l’air du bâti inférieur à 0.6 m3/ (h.m²) en maison individuelle et 1 m3/ (h.m²) en immeuble collectif d’habitation. Dans cette optique, il est essentiel de porter une attention particulière sur les jonctions ainsi que tous les points singuliers de la maison.

Ventilation et qualité de pose

Réussir son isolation thermique c’est aussi s’assurer qu’il y ait une meilleure ventilation. En effet, une bonne aération est fondamentale pour éviter les pollutions visibles ou non (CO2, fumées, tabac, acariens, microbes, moisissures, poussières…). Elle est également essentielle pour expulser l’humidité sous forme de vapeur d’eau, pour garantir un logement sain et pour diminuer la condensation. Néanmoins, installer un système de soufflerie performant et astucieux est conseillé, mais évidemment en s’assurant de la bonne étanchéité à l’air des parois, sinon cela risque d’être contre-productif.

Voilà pourquoi, la ventilation mécanique contrôlée constitue l’idéal pour assainir un logement puisqu’elle défend un renouvellement d’air optimal et un confort de vie quand elle est jointe à une isolation thermique adaptée. Outre, la qualité de pose n’est point un élément des moindres. Au contraire, c’est la plus capitale pour la construction d’un bâtiment à faible consommation d’énergie, pour prévenir les ponts thermiques et les failles dans l’imperméabilité à l’air.

Rôle de l’inertie du bâtiment

L’inertie du bâtiment joue un rôle dans l’assurance d’un confort d’été, autrement dit pour se protéger contre les fortes chaleurs, en période de canicule par exemple. Par ailleurs, vous vous demandez peut-être : quelle est l’utilité de l’isolant lui-même et sa densité ? Généralement, en matière d’isolation thermique, la notion de déphasage est menée à l’appel. Il s’agit du laps de temps entre le pic de température extérieur et intérieur du bâtiment.

En effet, il représente un atout considérable pour le confort d’été du fait qu’il retarde le transfert de chaleur par l’intermédiaire des parois du logis dans la journée. En effet, plus la masse est grande (forte inertie), plus la capacité de stockage de chaleur au niveau des murs, planchers et cloisons est importante ainsi, elle amortit les changements fréquents de température interne.

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